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UCL & élections aux USA

Olivier Pereira, chercheur à l’Institute of Information and Communication Technologies, Electronics and Applied Mathematics (ICTEAM) de l’UCL, co-directeur du Crypto Group, est le seul non américain à avoir été invité au groupe de travail chargé de concevoir le système de vote STAR-Vote, appelé à être déployé pour les élections politiques américaines.L’expertise démontrée lors de la première élection du recteur de l’UCL (2009) au suffrage universel, en ligne, n’est pas étrangère à cette invitation.A l’origine de ces travaux, un appel de Dana De Beauvoir, county clerk à Austin (Texas), soucieuse de remplacer ses machines à voter vieilles de 8 ans et d’obtenir des meilleures garanties quant à la correction des résultats et à la confidentialité des votes, tout en maintenant un coût raisonnable.Depuis 2012, une équipe pluridisciplinaire, incluant des chercheurs de Microsoft, des Universités de Rice et de Berkeley, Olivier Pereira et des responsables du Comté de Travis (Texas), se sont réunis pour mener ce projet à bien. Le système STAR-Vote est présenté aujourd’hui dans Discover magazine après avoir fait l’objet d’une publication scientifique dans le USENIX Journal of Election Technology and Systems.En 2009 le Crypto Group de l’UCL avait été le premier à concevoir et à déployer dans une élection réelle un système de vote vérifiable universellement, c’est-à-dire sans dépendre de tiers, organisateurs ou concepteurs du système.Cet outil, qui avait répondu à toutes les attentes à l’échelle d’une université, est adapté et étendu dans STAR-Vote pour combiner au mieux les avantages de l’électronique et du papier, utilisable dans des élections politiques, en vue d’obtenir des résultats d’élection d’une fiabilité sans égale aujourd’hui. L’expérience de vote ainsi offerte est conviviale et inclusive pour les personnes handicapées. Pour un meilleur contrôle des coûts, STAR-Vote a été conçu pour fonctionner avec un matériel standard, afin de dissocier les contraintes logicielles du système de celles de support matériel, souvent prohibitif.L’UCL met ici en oeuvre une expertise mondialement reconnue dans ce domaine. « Nous concevons de nouveaux outils cryptographiques qui permettent de réconcilier les impératifs de confidentialité et de vérifiabilité, généralement perçus comme contradictoires, tout en satisfaisant de fortes contraintes d’efficacité », explique Olivier Pereira.La Belgique, qui utilise encore par endroit du matériel de vote de 20 ans d’âge avec le bonheur que l’on sait, pourrait s’inspirer de cette tendance à concevoir des systèmes qui ne sont pas automatiquement liés à une maintenance coûteuse qui rend frileux les pouvoirs publics.

Source: www.bulletins-electroniques.com

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